Une commission sur le dopage a révélé que des clubs allemands avaient eu recours à des programmes à base d’anabolisants dans les années 70-80. Stuttgart et Fribourg, deux clubs dans lesquels a évolué l’actuel sélectionneur allemand Joachim Löw, sont visés.
Un parfum de scandale flotte sur le football allemand. Dans un pays réunifié où les programmes de dopage systématisés de la défunte RDA ont été exhumés, les pratiques illicites alors en cours de l’autre côté du Mur de Berlin ont longtemps été tues. Un rapport de 60 pages rédigé par une commission d’évaluation sur la médecine du sport de l’université de Fribourg vient de révéler que l’usage de produits dopants touchait également le sport ouest-allemand, notamment le cyclisme mais aussi le football professionnel à la fin des années 70 et au début des années 80.
Le VfB Stuttgart et le SC Fribourg, deux clubs dans lesquels a évolué à l’époque l’actuel sélectionneur allemand Joachim Löw, sont accusés par la commission d’avoir établi des programmes de dopage à base d’anabolisants. «Pour la première fois, des documents font état d’un dopage systématique aux anabolisants également dans le football professionnel allemand. Parmi les clubs concernés, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, se trouvent l’équipe de Bundesliga du VfB Stuttgart et l’équipe de deuxième division du SC Fribourg», indique dans un communiqué Letizia Paoli, la présidente de cette commission qui avait préalablement mis à jour le dopage systématique dont avait recours à la fin des années 90 la formation cycliste Deutsch Telekom –celle de Jan Ullrich.
En dénonçant le dopage dans le football, la commission s’attaque à un tabou, dénoncé en vain par Harald Schumacher au début des années 80. La commission d’évaluation sur la médecine du sport à Friboug s’intéresse particulièrement aux agissements du professeur Armin Kümpler. L’affaire fait d’autant plus scandale en Allemagne que Joachim Löw, sacré champion du monde en juillet dernier, a successivement porté les couleurs de Fribourg puis Stuttgart, entre 1978 et 1980, puis entre 1982 et 1984.
«Le dopage n’a aucune place dans le sport, je le désapprouve complètement. C’est aussi vrai dans ma carrière de joueur que ça le reste aujourd’hui dans mon rôle de sélectionneur», a assuré Joachim Löw à l’agence d’informations sportives SID. La Fédération et la Ligue allemandes de football n’ont elles non plus fait aucun commentaire. Le VfB Stuttgart, sacré champion d’Allemagne en 1984, a indiqué qu’il ne pouvait pas vérifier ces informations en l’absence de documentation tout en niant avoir jamais collaboré avec le docteur Klümper. D’autres clubs de Bundesliga, dont le Bayern Munich et le SV Hambourg, seraient également mentionnés le rapport de 60 pages pas encore rendu public par la Commission. (LeFigaro.fr)
Merci pour toutes ces infos, voici une bonne lecture. J’ai appris différentes choses en vous lisant, merci à vous. Bonne journée à tout le monde ! Fabienne Huillet neonmag.fr
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